Bulletin
der

IANFP

Internationalen Ärztevereinigung
Für Natürliche Familienplanung

(Sektion Schweiz)

Nr.2 - 2. Jahrgang- November 1999


 

Bulletin 2/1999

Inhaltsverzeichnis

Wort des Präsidenten

AVIFA – Amour Vie Famille

Harmonie von Geist und Körper, was hat Enthaltsamkeit damit zu tun?

Beratungskriterien in der gynäkologischen Praxis bei "Mutterschaft über 40"

Aus der Praxis der medizinischen Genetikerin

Devenir mère à 40 ans

Adressen (AVIFA)

Veranstaltungen

   

« Wort des Präsidenten »

Ein Dutzend Jahre nach der Gründung ist es für die IANFP an der Zeit, ein offizielles Mitteilungsblatt zu schaffen. Es soll die Rundbriefe ersetzen, die bisher in lockerer Reihenfolge verschickt wurden. Das Bulletin stellt ein Bindeglied zwischen dem Vorstand, dem Redaktionsteam und den Mitgliedern dar. Es informiert alle, die sich für natürliche Empfängnisregelung (NER) interessieren und macht die IANFP weiteren Kreisen bekannt.

Als offizielles Publikationsorgan wird es an alle Mitglieder versandt. Nichtmitglieder können es sich für einen bescheidenen Betrag abonnieren.

Was werden Sie in diesem Bulletin finden? Jedes Bulletin ist einem bestimmten Thema gewidmet. In der ersten Ausgabe haben Sie eine Vorstellung der IANFP, ihrer Zielsetzung und den Jahresbericht 1997/98 gelesen. Die heutige Ausgabe enthält 3 Vorträge von der Jahrestagung der IANFP vom 14.11.98 zum Thema Schwangerschaft gegen 40. In einer kurzen Übersicht stellt sich die "AVIFA-Amour Vie Famille" vor. Sie ist die Westschweizer Organisation für NFP.

Ein weiterer Vortrag von Käthy von Däniken ist dem Thema Enthaltsamkeit in Zusammenhang mit NFP gewidmet.

In den folgenden Nummern werden wir über unsere Tätigkeit berichten und Sie auf Veranstaltungen hinweisen. Es werden regelmässig Grundsatzartikel erscheinen. Sie werden auch Mitteilungen über neueste Entwicklungen aus Medizin, Wissenschaft, Technik und Politik zum Thema NER finden. Für diesbezügliche Hinweise, die Sie uns freundlicherweise zukommen lassen, bedanken wir uns jetzt schon.

Mit diesem Bulletin möchten wir die Möglichkeit schaffen, Kontakte zu knüpfen und zu pflegen. Sie sind eingeladen, uns Ihre Bemerkungen, Wünsche und Anregungen mitzuteilen. Wir wollen sie wenn irgendwie möglich verwirklichen. Das Bulletin gewinnt dadurch an Lebendigkeit. Es würde uns freuen, wenn es sich zu einem rege benutzten Diskussionsforum entwickeln würde. Letztlich ist es Ihr Bulletin. Helfen Sie uns, etwas Gutes daraus zu machen.

 

Niklaus Waldis

   

A V I F A Amour Vie Famille

La future association naît sur terre fribourgeoise en 1983. Le Dr Joyeux donnait une conférence et il s’agissait de répondre à la demande de personnes intéressées aux méthodes naturelles de régulation des naissances. Un petit groupe se met en route avec le Père Métrailler, se développe et prend le nom d’AVIFA en 1987 en se donnant des statuts. Une équipe est fondée en 1988 en Valais et sur Vaud-Genève. L’association est d’inspiration chrétienne et désire rencontrer les personnes en respectant leur propre cheminement. Elle travaille dans trois directions, toutes centrées sur la personne et la famille:

- La régulation naturelle des naissances

(information et formation),

- l’éducation effective et sexuelle auprès des jeunes,

- le conseil conjugal.

Dès ses balbutiements, AVIFA est lié au C.L.E.R., Centre de Liaison des Equipes de Recherche sur l’amour et la famille. Ce dernier est membre, en France, du Conseil supérieur de l’information sexuelle, de la régulation des naissances et de l’évolution familiale. Il y est également rattaché à la Pastorale familiale et en lien avec la Commission épiscopale de la famille. Le C.L.E.R. a été souvent associé aux recherches et aux travaux de l’Eglise. En 1965-1966, deux de ses fondateurs, le Dr Charles et Madame Elisabeth Rendu ont été membres de la Commission pontificale sur la régulation des naissances et du Comité pontifical pour la famille.

Les monitrices ou couples moniteurs AVIFA (formation en Suisse) enseignent la méthode symptothermique basée sur l’observation et l’interprétation de la glaire cervicale, de la température basale et éventuellement du col de l’utérus. Les femmes ou les couples sont accompagnés jusqu’à l’acquisition de cas de graphique difficile à interpréter ou d’un changement (postpartum, préménopause).

Les éducateurs/trices à la vie AVIFA (formation au C.L.E.R.) centrent leurs interventions sur la vie relationnelle, affective et sexuelle. Ils sont à disposition des écoles (tous niveaux), des groupements de jeunes etc. L’accent est mis sur la connaissance de soi (découverte et émerveillement) et, tout naturellement, sur la responsabilité.

Le conseil conjugal se développe : 3 conseillères AVIFA (une à Fribourg, deux en Valais; formation au C.L.E.R., supervision en Suisse) reçoivent des couples en difficulté ou cherchant à progresser dans leur relation. Enfin, des couples AVIFA animent des Equipes de 3 ans. Durant cette période, des thèmes tels la communication, l’éducation des enfants sont élaborés en partage dans le Equipes. Chacun sait que les premières années de la vie de couple ne sont pas les plus faciles !

Ainsi les membres des Equipes AVIFA, après avoir pratiqué les méthodes de régulation naturelle des naissances, les ont divulguées et ont enrichi leur travail auprès des personnes, des couples et des familles, ayant eux-mêmes expérimenté ce que Ch. et E. Rendu écrivaient dans « L’Eglise nous a-t-elle trompés ? » : « Nous avions cru à l’efficacité de l’abstinence périodique, mais ceux qui ont accepté de s’en servir ont vu par surcroît (ce que naïvement nous n’avions pas prévu) leur amour augmenter en qualité, force et valeur. »

Monique Oggier - Huguenin

Médecin généraliste

Secrétaire AVIFA Fribourg

   

Devenir mère à 40 ans

Après un long célibat (heureux), je me suis mariée à 36 ans. Notre enfant aîné, un garçon, est né lorsque j’avais 37 ½ ans et notre fille cadette lorsque j’avais 40 ½ ans. Nos enfants ont été conçus tous deux le jour sommet de glaire et confirment ( à notre échelle familiale ! ) les diverses études mondiales, qui révèlent qu’on ne peut déterminer le sexe d’un enfant en choisissant le jour de la relation sexuelle pendant la période fertile.

Nos deux enfants ont été conçus facilement. Alors pourquoi un espace de trois ans entre les deux enfants à un âge maternel relativement avancé? Mes connaissances médicales m’avaient appris que la fertilité féminine baissait d’une manière conséquente après 35 ans et encore plus après 4o ans. D’une part, l’observation régulière de la glaire, de la température et souvent du col, déjà pendant mes études, afin de me connaître, m’a donné confiance en ma fertilité: j’avais des cycles réguliers de 26-3o jours, avec un plateau haut de température dans les limites normales. D’autre part, je savais que je n’avais aucun facteur de risque (MST, curetage etc.) provoquant une baisse possible de la fertilité - à part mon âge. Mais malgré ces « connaissances », nous n’étions pas persuadés que nous aurions un jour la joie de tenir un bébé dans nos bras. Cependant, nous avons toujours considéré, que s’il nous était donné de transmettre la vie - c’était un don, un cadeau et non pas un dû. Ce lâcher-prise par rapport à l’enfant, nous a permis de vivre nos relations sexuelles avec harmonie, de nous rencontrer physiquement lorsque nous en avions le désir et non lorsque nous aurions « dû » le faire en vue d’une conception.

C’est ainsi que chaque conception a été un émerveillement, la 1 ère survenant au 6 ème cycle d’enregistrement et la 2 ème au 1 er cycle de reprise des rapports sexuels en période fertile.

En effet, nous avions décidé de bien accueillir notre 1er bébé, de lui donner le potentiel affectif auquel il avait droit et de nous sentir à nouveau disponibles et présents pour accueillir un éventuel petit frère ou soeur. Après lui avoir transmis la vie, nous désirions lui « donner vie » c-à-d. qu’il se sente écouté et exister pour nous. Cette qualité de présence que nous voulions donner à nos enfants, nous a donné la sérénité nécessaire pour attendre 2 ans avant d’envisager un autre enfant.

Dans le désir de devenir mère, père à tout âge et surtout à un âge où l’on aurait tendance à vouloir accélérer la venue d’une conception, l’aspect psychologique du désir d’enfant me semble aussi, si ce n’est plus important que le facteur physique de la fécondité au sein d’un couple. Lorsqu’en tant que monitrice en régulation naturelle des naissances, j’accueille un couple autour de la quarantaine en vue d’une grossesse, je leur dis de tranquillement observer 3 à 6 cycles, tout en repérant les jours de fertilité maximale. Et avec étonnement, nous constatons souvent qu’avec l’auto-observation, les cycles irréguliers se régularisent. Si l’enfant surgit alors, quel cadeau! Et si aucun bébé ne se présente, nous découvrirons alors peut-être un plateau de températures hautes raccourci, un long décalage entre le jour sommet de glaire et la 1ère température haute ou de la glaire de faible qualité etc. Ces renseignements seront alors une aide précieuse pour le gynécologue.

Selon le désir du couple de le consulter plus ou moins rapidement, nous pourrons encore essayer quelques moyens naturels (tels que l’extrait de la plante agnus castus) pendant encore environ 3 à 6 mois. Car il me semble important que le couple apprenne à se réapproprier sa fertilité et à gagner confiance en leur capacité de la gérer . Il est étonnant, en effet, de constater que des couples, après des échecs de stimulation hormonale ou de FIVETE, arrivent à concevoir spontanément avec l’aide de l’auto-observation! Et lâcher prise, lorsqu’on repère bien la période fertile, n’est pas aisé à faire comprendre au couple en quête d’une conception...

Il est aussi important de faire avec le couple une réflexion sur l’espace intra-psychique qu’ils accordent chacun à l’enfant. Quelle place lui accordent-ils dans leur vie de couple et professionnelle? Y a-t-il projet commun ou dissonance entre les 2 conjoints ? Que font-ils pour diminuer le stress quotidien, facteur qui influence aussi bien le processus de l’ovulation que la qualité des spermatozoides? Est-ce qu’ils peuvent libérer leurs agendas pour être présents l’un à l’autre, - pas seulement lors d’une rencontre physique mais surtout à travers la parole et la tendresse?

Ainsi, tout un apprentissage de profond respect face à la vie se fait au fil des mois.

L’enfant n’est pas un objet de consommation ! Cette expérience d’attente, remplie de sens et non d’une abscence d’agir, permettra souvent aux parents d’accueillir l’enfant tel qu’il est. Car le lâcher prise sur le projet d’enfant peut favoriser le lâcher prise de l’enfant parfait.

Mon mari et moi étions intimement persuadés que nous recevrions le ou les enfants qui nous aideraient à grandir en humanité. Forts de cette conviction, nous avons refusé tout examen prénatal, sauf ceux qui pourraient aider le gynécologue à mieux accoucher et nous avons été respectés avec beaucoup d’élégance.

Devenir mère à 40 ans, est pour moi la prise de conscience que la vie est un don et pour mieux l’accueillir, il faut être présent à soi, à son conjoint et à son futur enfant. Car souvent, l’enfant est le fruit d’une harmonie physique, psychique et des coeurs (et même parfois spirituelle). Raison pour laquelle, dès notre marriage, j’ai réduit mon activité professionnelle à 50% et dès le premier accouchement, je l’ai interrompue pour être présente à ma famille. Et avec quelle joie !

B.T.

   

Beratungskriterien in der gynäkologischen Praxis bei "Mutterschaft über 40"

 Vortrag von Frau Dr. Grüniger an der Jahrestagung vom 14.11.1998

Einleitung:

"Mutterschaft über 40" - damit war der Arzt seit eh und je konfrontiert. Früher zumeist eher schicksalshaft (mit den sogenannten "Nachzüglerli - Kindern", 8 - 10 Jahre nach der Geburt des 3., 6., oder auch 8. Kindes ). Selten, sehr viel seltener, waren damals die Erst-Schwangerschaften um oder nach dem 35. oder gar 40. Altersjahr (à propos: Schwangere Frauen ab 35 wurden - und werden auch heute noch - im Fachjargon als - z.B. - "Alte Erst-Parä" bezeichnet. Bereits ab dem 30. Altersjahr gelten sie ja als "ältere Schwangere"). - Bezeichnungen, die man heute kaum mehr laut sagen darf, denn die Zahl sogenannt älterer erstgebärender Mütter hat markant zugenommen. Ein wichtiger Grund dafür z.B.: Nach abgeschlossener Berufsausbildung möchte man den Beruf auch ausüben, vorerst relativ unabhängig bleiben, die Welt bereisen und - wenn irgendwann der mutmasslich richtige Partner gefunden ist - die eventuelle 2.-Ausbildung beendet, die Wohnung oder das Haus gross genug, der Kinderwunsch und das "JA" zur voraussehbaren erheblichen Einschränkung der bisher gewohnten Unabhängigkeit durch beide Partner zugelassen werden kann - oder .... fast panikartig plötzlich zugelassen wird, (da ja schon bald die magische Altersgrenze 35 in Sicht ist, von der man überall hört, liest, und spricht) - da bleiben dem Hausarzt oder dem Frauenarzt ganz vordergründig einmal Feuerwehr- und Aufklärungs-, und dann Abklärungsaufgaben ! - Vielleicht aber liegen auch schon mehrere Jahre lang zunehmend intensivierte Versuche schwanger zu werden sowie konventionelle Abklärungen und Behandlungen dazwischen - weil sich ganz einfach nun keine Schwangerschaft einstellen will (bedingt ev. durch Eileiterverschlüsse oder durch andere - z.B. infektbedingte oder hormonellbedingte Folge-Zustände ?) (In den letzten 15 - 20 Jahren sind z.B. die heute so extrem stark verbreiteten Chlamydien-Infekte fast zur grössten Crux des Frauenarztes und seiner Patientinnen geworden: Chlamydien sind ganz kleine Bakterien, die - wie Viren - in den Zellen leben, dort jahrelang überleben können, plötzlich eventuell mit einem Infektschub wieder explodieren und die jede Phase einer Schwangerschaft stören können - angefangen von verschlossenen Eileitern, Eileitern-SS oder durch Unfruchtbarkeit bzw. Frühaborte infolge von mit Chlamydien beladene Spermien, oder Chlamydien - eingedrungen in die Plazenta oder ins Fruchtwasser - vorzeitige Wehen, vorzeitigen Frucht-Blasensprung und damit Fehl- und Frühgeburten auslösen können und, bei den geborenen Kindern, Augen- oder Lungenentzündungen. (Und auch bei der Mutter u.U. lebensgefährliche Infekte). - Kurz, die heute sehr weit verbreiteten Chlamydien sind also (nebst anderen Infektionen) eine der hauptsächlichsten Ursachen für Unfruchtbarkeit, Eileiterschwangerschaft, Aborte ... und können jede weitere Phase einer Schwangerschaft für Kinder oder/und deren Mütter folgenschwer stören.

Beratungskriterien:

Ungeplante Schwangerschaften in diesem Alter sind - abgesehen von manifesten Verhütungsversagern - eher selten geworden. (Viele Frauen oder deren Partner sind in unseren Gegenden ja in diesem Alter unterbunden).

Beratungen betreffen deshalb heute eher die Schwangerschaftsplanung bei ganz speziellen Lebenssituationen: Bei der schon genannten bisherigen Sterilität, bei einer späten Partnerschaft, einem kinderlos verstorbenen Partner und - in stark steigender Zahl - bei einer Zweitehe - (nicht selten, weil sehr spät erst realisiert wurde, dass der 1. Partner - nicht umstimmbar - absolut keine Kinder will - bei ausgeprägt vorhandenem Kinderwunsch des anderen Partners).

Die Sorge des solchermassen älteren Paares - und ganz besonders also der über 40 Jahre alten, eventuell bereits schwangeren Mutter - dreht sich (unter dem Einfluss der heutigen Massenmedien und deren fast penetrant aufdringlichen "fachärztlichen Offerte" ein allenfalls behindertes Kind abzutreiben) - diese Sorge betrifft in aller erster Linie die Frage, ob dieses Kind wohl "normal" oder aber "missgebildet bzw. erbkrank" sein könnte ?! Die Eltern denken dabei fast ausschliesslich an Mongolismus oder eventuell noch an ein Kind mit offenem Rücken (Spina bifida).

a) Und so gilt es, einer bereits schon schwangeren älteren Mutter in erster Linie einmal die Botschaft zu vermitteln: "Was selten ist, ist selten" - denn auch wenn ab ca 40 Jahren das Risiko für ein erbkrankes bzw. mongoloides Kind langsam steigt - dass dieses Risiko zu diesem Zeitpunkt doch nur zwischen 3- max. 5 % beträgt, bzw. die Chance für ein gesundes Kind bei über 95% ! liegt.

b) Beratung bei noch nicht erfülltem Kinderwunsch um oder nach 40 Jahren:

Wenn der Frauenarzt in solcher Situation um Beratung angegangen wird - steht heute beim betreffenden Paar in der Regel ebenfalls weit im Vordergrund die Sorge und Frage nach der Chance, ein gesundes, bzw. ein nicht erbkrankes, (insbesondere ein nicht mongoloides) Kind gebären zu können.

Dies ist auch für mich ein sehr wichtiges Anliegen - und wir sprechen offen über die von Frau Kollegin Braga vorgelegten Fakten.

Was ich dem Paar dazu aber à priori auch noch ganz klar sage: Dass ich zu einer "Schwangerschaft auf Probe" - das heisst mit nachfolgender einkalkulierter oder geplanter Abtreibung - keinesfalls Hand bieten würde ! Wenn die Mutter schwanger geworden - das Kind also da ist - hat dieses - ob behindert oder nicht - genauso ein Recht auf sein Leben, wie ein bereits geborener, behinderter oder durch äussere Umstände später geschädigter Mensch (Schädel-Hirn-Trauma/ Para- oder Tetraplegien ....) Wie Sie wohl alle längst wissen, entspricht dies ja weltweit auch dem Anliegen der Direktbetroffenen, bzw. der Behindertenorganisationen! Ich werde mich also auch für einen solchen kleinen Menschen von Anfang an konsequent und voll einsetzen.

Dies gilt übrigens - entsprechend - auch für die vorgeburtlichen Untersuchungen (Pränatal-Diagnostik): Es gibt solche ohne und solche mit Risiken für das Kind (d.h. nicht invasive und sog. invasive Methoden - und beide Arten können entweder klar zu Gunsten des Kindes , oder aber zu seinen Ungunsten eingesetzt werden, d.h. Letzteres v.a. mit dem Ziel es abzutreiben, falls es nicht gesund ist. -Oder eine invasive diagnostische oder therapeutische Massnahme weist ein allzugrosses Risiko für das Kind oder / und für die Mutter auf.

Das biologische Alter einer jeden Frau ist verschieden ( und das numerisch-statistisch als "besondere Grenze" genannte, ein blosser Mittelwert): Sowohl sportliche, gesund und aktiv lebende Mütter wie auch nicht überlastete Mütter mit einer höheren Geburtenzahl, bleiben in der Regel biologisch länger jung!

c) Dann aber besprechen wir weitere, besondere Aspekte und Sorgen, die nun vor allem ich noch habe:

Sie betreffen:

Mit steigendem Alter nimmt die Fruchtbarkeit eines Paares, und besonders einer Frau, spürbar ab, das heisst sie wird - und bleibt - insgesamt weniger leicht schwanger.

Mit steigendem Alter ist das Risiko zunehmend, dass die Eltern - und ins-besondere die Mutter - bereits selber schon gesundheitliche Störungen auf-weist, die durch die Schwangerschaft ev. verstärkt werden können, oder die sich auf die Schwangerschaft erschwerend auswirken:Krampfadern mit Lungenembolie-Gefahr, Status n. Brustkrebs; Zuckerkrankheit oder Anlage dazu; erhöhter Blutdruck, Nierenerkrankungen, Nikotin-Schäden. Speziell an den Genital-organen: Myom-Gebärmütter führen vermehrt zu vorzeitigen Wehen (FG-Gefahr), zu Aborten, zu erschwerten Geburten, zu vorzeitiger Lösung der Plazenta. Bereits 6-8 Jahre vor der Menopause beginnt bei vielen Frauen das Gelbkörperhormon im Eierstock ungenügend produziert zu werden - dies ebenfalls - unbehandelt - mit gehäuften Abortfolgen.

Vor allem bei "alten" Erstgebärenden ist das Körpergewebe bereits straffer, narbiger und weniger dehnbar: Die Geburt kann länger dauern, der Geburtsakt am Ende ebenfalls. Das Risiko für einen überraschenden Sauerstoffmangel für das Kind kann damit steigen. Dies führt vermehrt zu einer Kaiserschnittentbindung. Diese werden bei Erstgebärenden in diesem Alter aber auch deshalb häufiger vorgenommen, weil dieses erste Kind eventuell dann auch das einzige bleiben könnte und man es somit à priori nicht einem erhöhten Geburts-Risiko aussetzen möchte.

Bei Mehrgebärenden: Die Gewebe sind schlaffer, ausgewalzter und verbrauchter durch frühere Geburten. Eine Gebärmutterhalsschwäche z.B. begünstigt ebenfalls Frühgeburten. Oder eine entsprechende Vernarbung des Gebärmutterhalses infolge von abgelaufenen Entzündungen oder Rissen bei früheren Geburten, lässt die Zahl der notwendigen Kaiserschnitt-Geburten ansteigen.

Familiäre und psychosoziale Aspekte:

Wenn Mutter oder Vater bei der Geburt des Kindes bereits über 40 Jahre alt sind, werden sie - wenn das Kind volljährig und einigermassen selbständig sein wird - bereits 60 oder mehr Jahre alt sein, und falls nicht ältere Geschwister da sind, klaffen Generationen-bedingte Interessen und Möglichkeiten im familiären Bereich doch oft sehr drastisch auseinander.

Dennoch hat die SGGG an ihrer Jahrestagung in Davos, 1984, bei der Behandlung des uns heute zur Diskussion stehenden Themas - damals mit dem Titel "Erst-Schwangerschaft über 40" - zum Erstaunen der anwesenden Fachgynäkologen festgehalten, dass auch eine solche Mutterschaft mit über 40 Jahren in keiner Weise ein grösseres Risiko bedeute, unter der Bedingung, dass Mutter und Kind gut, und risikobewusst überwacht und begleitet werden.

Generelle Ratschläge und Tips:

Gute Anamnese (frühere Kranken-geschichte genau erfassen)!

Gute gynäkologische und Allgemein-untersuchung ist ebenso Voraussetzung.

Empfehlung: (Dies wie bei jeder Schwangerschaft) Mindestens 4-6 Wochen vor angepeilter Schwangerschaft, bis 8 Wochen nach Eintreten derselben, pro Tag 4mg Folsäure einnehmen, oder aber ein Multivitaminpräparat mit entsprechender Folsäuremenge (jedoch nicht über 8000 E Vitamin A darin). Diese Prophylaxe - strikte so eingenommen - kann nahezu zu 100% die Krankheit des offenen

Rückens verhindern und weitere Spaltbildungen reduzieren, bzw. auch andere Missbildungen kommen so statistisch deutlich seltener vor. (Besonders dringend ist die Folsäureprophylaxe vor Eintreten einer Schwangerschaft, wenn zuvor Antibabypillen geschluckt wurden, da letztere den Folsäurespiegel im Blut erniedrigen). Sehr empfehlenswert ist (dies zwar auch für jede andere Schwangerschaft) bei Frauen mit Tendenz zu hohem Blutdruck, zu Myomgebärmüttern, zu Krampfadern (mit Beinkrämpfen) oder zu Migräne der regelmässige Einsatz von Magnesium-Präparaten. Dies lässt die unerwünschte vorzeitige Wehentätigkeit der Gebärmutter nicht, oder viel weniger, auftreten. Sie entstresst generell und insbesondere die Neigung zu Blutdruckerhöhung ( die bei älteren Patientinnen häufiger ist) und beugt damit auch einem vorzeitigen Aufbrauchen des Plazentagewebes mit dessen Infarktbildungen und der gefährlichen Komplikation einer nierenbedingten Schwangerschaftsvergiftung vor mit deren besonders hohen Blutdruckwerten, Wassereinlagerungen ins Körpergewebe und lebensgefährlichen Hirnkrämpfen. Eine entwässernde eiweissreiche Ernährung bei fortschreitender Schwangerschaft kann ebenfalls vorbeugendes Gegensteuer gegen diese Komplikation bringen, sowie dazu noch eine eisenreiche Ernährung vorbeugt gegen eine zu starke SS-bedingte Blutarmut.

Weitere Massnahmen wie Infekt-screening (Chlamydien !, Beta- und Alpha-Streptokokken, Toxoplasmose, Röteln, Hepatitis etc.) gelten für Schwangerschaften jeden Alters.

Speziell wichtig bei einer Schwangerschaft in der Praemenopause ist der rasche Ausgleich einer allenfalls vorhandenen Gelbkörperschwäche, ab Frühschwangerschaft bis ca. 15./16. SSW (das heisst, bis die Plazenta des Kindes selber genügend Gelbkörperhormon produziert und damit schwangerschaftserhaltend wirkt).

NER-Anwenderinnen - insbesondere mit der Symptothermalen Methode - haben hier einen ausgesprochenen Vorteil: Bei der Präsentation ihrer Kurven ihrem Frauenarzt gegenüber, kann dieser aus dem Kurvenverlauf sofort beurteilen, ob eine in der Schwangerschaft medikamentös substitutionsbedürftige Gelbkörperschwäche vorhanden ist oder nicht, und infolge-dessen allenfalls ab sofort die Schwangerschaft mit Gelbkörperhormon (z.B. Duphaston) stützen.

Damit kann die Abortrate bis zum 3. Monat deutlich gesenkt werden.

Es gibt also durchaus recht einfache Möglichkeiten, den meisten Schwangerschaftsproblemen auch einer älteren Mutter vorbeugend zu begegnen. Deshalb möchte ich noch einmal das Fazit der erwähten SGGG-Tagung von 1984 wiederholen:

Eine Schwangerschaft auch in diesem Alter birgt keine grösseren Risiken für Mutter und Kind - vorausgesetzt, dass sie problembewusst und engmaschig betreut und begleitet wird. Diese Voraussetzung ist aller-rings ebenso unabdingbar wie - vorerst - zeitaufwendiger - doch sie lohnt sich !

   

AVIFA: Adresses de contact en Suisse:

BERNE

Tatjana BARRAS-KUBSKI
Sulgenauweg 6
3007 Berne

031 / 371 75 50

 

TESSIN

Anne-Bérénice CATTANEO
Via Moncuccio 39
6900 Lugano

091 / 968 13 43

 

FRIBOURG

Elisabeth YERLY
Au Village
1733 Treyvaux

026 / 413 32 31

 

VALAIS

Gladys et Rémy UDRIOT
Rionda 6
3960 Sierre

027 / 455 78 73

 

GENEVE

Marianne et Alain SOTTAS
r. Oscar Bider 3
1220 Les Avanchets

022 / 796 60 05

 

VAUD

Yvonne MEYER
Beauval 18
1012 Lausanne

021 / 653 27 40 ou 026 / 924 51 47

 

   

Veranstaltungen:

Congresso internationale dell‘ IEFF/EIFLE "La regolazione naturale della fertilità: rudo futuro e sviluppi" 28 Giugno – 2 Luglio 2000 à Universita di Milano

Jahrestagung der IANFP/IGNFP

ETH-Zentrum Zürich, Samstag 11. November 2000

09.00 Uhr hl. Messe in der Liebfrauenkirche
10.00 Uhr Generalversammlung im Seminarraum HG E33.2
13.30 Uh Vortrag im Raum HG D3.2:

NFP-Kontrazeption-Abtreibung: Gibt es Zusammenhänge?

Referat von Rafael Mikolajczik, ein junger Gynäkologe in der Facharztausbildung stellt uns die Resultate seiner Studie vor.

    

   

Impressum:

IANFP ( Sektion Schweiz )
Redaktion: R. Gürber

Spendenkonto: 01-11-160454-08
Luzerner Kantonalbank
6045 Meggen